Vous ouvrez lentement la porte. Vous ne savez pas trop à quoi vous attendre. On vous a dit que certains vendeurs étaient un peu particuliers, voir carrément timbrés. Vous espérez que le propriétaire de l'armurerie ne fait pas parti de cette dernière catégorie. Vous entrez. Une clochette tinte. C'est un son plutôt agréable, c'est déjà un bon signe. Et puis, tous vos camarade apprentis guerrier vous ont dit que celui qui tenait cette boutique était un champion d'escrime, il y a longtemps, et qu'il avait du arrêter cette activité à cause d'une mauvaise blessure. Vous espérez que cela ne vous arriveras jamais. Vous vous arrêtez, prenant le temps d'observez la pièce dans laquelle vous vous trouvez. Elle se trouve sous terre, donc pas de fenêtres, mais les flambeaux, habilement disposés, donnent une atmosphère chaleureuse à la pièce. Des épées, arcs, haches et autres armes diverses, dont certaines que vous n'avez jamais vus, sont suspendues aux murs.
"-Waouh ! vous murmurez."
N'importe quel apprenti guerrier serait émerveillé par ses multiples armes, inconnues ou connues.
"-Je peux faire quelque chose pour toi ?"
Vous vous retournez. Une elfe se tient devant vous, accompagnée d'un renard-esprit.
"-Vous savez ou est le propriétaire de l'armurerie ? vous demandez."
"-C'est moi, répond la jeune femme."
Vous êtes stupéfait. Comment une femme pourrait tenir une armurerie ? Elle n'a même pas l'air assez costaude pour soulever une épée !
"-Vous pensez que, parce que je suis une femme, je ne peux pas faire de combats ? demande-t-elle d'un air de défi. Je suis habitué à ce genre de réaction. Et d'ailleurs, je vais te prouver que tu as tort ! Je te défi !"
Vous sortez votre épée. Vous n'allez faire qu'une bouchée de cette femme ! Soudain, avant d'avoir compris ce qui vous arrivais, vous vous retrouvez plaqué à terre.
"-Alors, convaincu ? grogne la femme. Ma blessure me ralenti, mais je suis encore en état de battre des apprentis vantards !"
"-D'accord, vous déclarez. Je suis vaincu. Comment vous avez fait ça ?"
"-Je t'apprendrais, si tu veux, répond-t-elle en vous aidant à vous relever. Il faut un peu d'entrainement, mais tu m'as l'air doué. Et je ne me trompe pas souvent."
"-Merci. Je serais ravi de faire cour avec vous, mais j'étais juste venu prendre une épée neuve pour un ami."
"-Bien sur ! Combien mesure ton ami ?"
Après une série de question, elle vous tend une épée tout ce qu'il y a de plus normal.
"-C'est moi qui forge ces armes, vous explique-t-elle. Chacune est unique ! Celle là conviendra à ton ami, si tu m'as dit la vérité. C'est quinze pièces."
Vous les lui tendez.
"-Et pour cette histoire de cours, déclare-t-elle, je ne prends comme apprenti que ceux qui parviennent à me rapporter une fleur de brume. Essaie d'en parler autour de toi ! "
Elle te tends un portrait d'une fleur bleue pale, que tu n'avais jamais vu. Tu la remercie et tu sors de la boutique, sans oublier l'épée de ton camarade.
